Pour ce SUPER BANQUET #3, dont la thématique était "apocalypse", j'ai choisi de reprendre "La Danse des Doigts de Dieu", afin de "conclure" ce mythe (voir texte ci-dessous). Le travail collectif s'est structuré autour du texte "Fusées" de Baudelaire, je l'ai alors intégré au travail travail sonore réalisé pour la performance avec Fabrice Scheid (+ "présences stroboscopiques" : Vincent Campos, Vincent Stutz et Christopher Bach), ainsi que sur les dessins à travers la broderie.

Les modelages quant  eux ont été détruits lors de la performance avec Vincent campos et Otto Von Rhinau.

« Re-finir une histoire de fin, est-ce possible ?
Est-ce possible de détruire une seconde fois ce qui l’est déjà ?
Finir deux fois ?
Pour quelle(s) fin(s) ?

Ici déjà, le mythe était quelque part fini, en ayant disparu de nos espaces-temps ; ne faisant qu’imiter en remâchant naïvement les autres mythes l’ayant précédé, il venait alors poser la question de sa fin (souligné par cette citation choisie de Pierre Soulages : « le sacré n’est pas le religieux tout le monde le porte en soi » ; questionnant l’extinction d’une dimension spirituelle collective dans nos sociétés laïques... cf. texte « première ébauche d'une approche fictive et documentaire de La Danse des Doigts de Dieu », 2016).

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Mais aussi, celle de sa finalité, de son but et sur celle-ci je ne pouvais que m’engager physiquement afin de proposer une réponse exclusivement subjective, en opérant un rituel où j’y laissais larmes et cheveux.
Ce rituel ne me tuant pas, j’avais laissé supposer que l’espèce humaine ne disparaîtrait pas des suites de son matérialisme forcené.
Pourtant...

[...] »

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